CM (cours magistral) :
I/ Les risques majeurs dans le monde
I/A/ La définition du risque : aléa et vulnérabilité
Idées :
Le terme « risque » décrit la possibilité qu’un aléa affecte une société, en fonction de la vulnérabilité de celle-ci. Si l’aléa se réalise et cause des pertes importantes, on parle de « catastrophe ». Le risque combine un aléa et la vulnérabilité humaine, le terme « risque naturel » est donc inexact.
Documents :

Conclusion / le problème des risques est autant la nature que la façon des hommes de l’occuper.

I/B/ L’augmentation des risques par le dérèglement climatique
Idées :
Le changement climatique est indéniable et largement attribué aux activités humaines, comme l’industrialisation et l’utilisation d’énergies fossiles, qui augmentent les émissions de gaz à effet de serre. Ce phénomène n’affecte pas uniformément la planète, provoquant des événements extrêmes comme des cyclones violents, des sécheresses prolongées et des inondations.
Documents :

Conclusion :
l’augmentation des risques est la conséquence la plus importante du dérèglement climatique.
I/C/ Les risques technologiques
Idées :
Notre monde est confronté à des risques sanitaires et technologiques importants. Les épidémies, comme celle de la COVID-19, montrent la fragilité des systèmes de santé face à la propagation rapide de maladies. Les risques technologiques, liés à l’industrie, peuvent aussi avoir des conséquences graves, comme l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986, qui a provoqué une forte pollution radioactive, ou de Fukushima au Japon en 2011.
Documents :
Conclusion /
les risques technologiques augmente avec la croissance économique, la mondialisation, le développement industriel des pays développés et émergents
II/ Les conséquences de l’augmentation des risques sur la société
II/A/ Les conséquences sur les pays pauvres
Idées :
Les populations pauvres sont souvent les plus vulnérables aux catastrophes naturelles en raison de plusieurs facteurs interconnectés. Elles ont moins de ressources pour se protéger et vivent souvent dans des zones à haut risque, comme les bidonvilles. La pauvreté limite l’accès aux systèmes d’alerte, aux soins médicaux et aux infrastructures de secours, rendant la récupération des catastrophes plus difficile.
Documents :

EXPOSE SUR UN PAYS AU CHOIX
I. Présentation générale du pays
- Localisation, climat
- Niveau de développement : PIB, IDH, répartition des richesses
- Secteurs économiques dominants (industrie, agriculture, services)
- Population, urbanisation, modes de vie
- II. Risques climatiques et impacts observés
- Inondations, sécheresses, incendies, cyclones, etc.
- Fréquence et intensité : évolution avec le réchauffement
- Zones les plus vulnérables
- Impacts sur l’agriculture, la santé, l’économie
- Inégalités face aux risques (riches protégés / pauvres exposés)
- Catastrophes récentes liées au climat
- III. Réponses et perspectives face au réchauffement
- Adaptation : infrastructures, prévention
- Atténuation : énergies renouvelables, réduction des émissions
- Partenariats internationaux (COP, accords, ONG)
Conclusion / c’est le paradoxe du dérèglement climatique : les populations les moins responsables sont les plus touchés.
II/B/ Les conséquences sur les espaces développés
Idées :
Dans les pays développés, la croissance économique et l’urbanisation entraînent une exposition accrue aux risques. Plus les villes se développent et s’étendent dans des zones proches des côtes, des fleuves ou des zones sismiques, plus la vulnérabilité des populations et des infrastructures augmente. Même si ces pays disposent de moyens techniques et financiers pour prévenir ou gérer les catastrophes, l’intensité des dommages peut être importante, car les biens à protéger sont nombreux et souvent très coûteux. Ainsi, la richesse et le développement ne suppriment pas le risque : au contraire, ils peuvent accroître les pertes potentielles lorsque des événements extrêmes surviennent.
Documents :
Conclusion / il ne faut pas croire que les pays développés échappent au risque. Le dérèglement climatique est imprévisible et difficilement contrôlable
II/C/ La notion de résilience
Idées :
La résilience peut être définie comme la capacité des individus et des communautés à anticiper, réagir et se remettre des crises. C’est la capacité à s’adapter aux changements, à surmonter les obstacles et à se reconstruire après des événements traumatisants ou des situations difficiles.
Documents :
Conclusion / La résilience montre que des populations vivent avec le risque plutôt que de chercher à y échapper.
TD (travaux dirigés) :
=> Questions pages 36-37 sur la notion de résilience à Fukushima
=> Questions pages 32-33 sur l’espace caraïbe avec les réponses aux problématiques
=> Pages 10-11 sur le Bangladesh face au changement climatique
VIDEOS :
- La peur du « Big One » en Californie : https://www.youtube.com/watch?v=3yC-ed7pZAg
- Reportage « 10 ans après à La-Faute-Sur-Mer » https://www.youtube.com/watch?v=EuMy5Wjmj20
- Incendies Amazonie : https://www.youtube.com/watch?v=y1QXDmZkJcU
- Les Kiribati en « sursis » : https://www.youtube.com/watch?v=fVmSNS7Vibk
- L’explosion de la plate-forme BP : https://www.youtube.com/watch?v=mdyzcTgBzQs
- Fukushima archive France 2 : https://www.youtube.com/watch?v=dD_aj3dw1LM
- Après Katrina : https://www.youtube.com/watch?v=mODh-TIbGG0
CONCLUSION
1/ Pourquoi certains territoires du monde sont-ils plus exposés aux risques majeurs que d’autres ?
2/ Comment les sociétés réagissent-elles face aux catastrophes naturelles et technologiques ?
3/ En quoi le développement des sociétés peut-il augmenter ou réduire les risques majeurs ?